Cinéaste français, fondateur des cahiers
du cinéma et de la Nouvelle Vage avec ses collègues. Réalisateur, scénariste,
producteur, acteur et critique de cinéma ou auteurs de plusieurs ouvrages sur
le cinéma.
François Truffaut est né le 6 février
1932 à Paris, de père inconnu et d´une mère secrétaire au journal
L´Illustration. François Truffaut vit une enfance difficile. Il a été confié à sa grand-mère. Dans
son adolescence il était déjà passionné de lecture surtout de Balzac et de
cinéma, il découvre avec son ami Robert Lachenay le cinéma américain et en 1948
il ouvre un ciné-club, Cinémane au Boulevard Saint-Germain.
Truffaut rédiges ses premiers articles
dès 1950 à travers de la section cinématographique de Travail et Culture.
Ensuite il s´engage dans l´armée en 1951 suite à une déception
amoureuse. Aprés avoir fait de la prison militaire pour
désertion. il trouve en 1952,un post, au service cinématographique du ministère
de l´Agriculture.
Il
publie des articles dans les Cahiers du Cinéma qui est formé avec André Bazin,
Claude Chabrol, Jacques Rivette, Jacques Demy, Éric Rohmer et Jean-Luc Godard,
d’une équipe de jeunes journalistes enthousiastes . En 1954, il
publie dans les Cahiers « Une certaine tendance du cinéma
français», un texte pamphlétaire contre les cinéastes de « qualité
française ». L'article vise
notamment les scénaristes Jean Aurench et Pierre Bost, et le réalisateur Claude
Autant-Lara. Il défend le cinéma d´auteur contre le cinéma commercial avec une grande intransigeance,
un dogmatisme de jeunesse qu'il confiera regretter dans des propos recueillis
en 1984 par Bert Cardullo.
Il réalise un
bout d´essai, Une visite, son premier film, et rédige le scénario d' À
bout de souffle. L´année suivante, en 1955, il réalise ses premières interviews
d' Alfred Hitchcock, et publie, à côté d'un
hommage dévot à Jean Cocteau, une nouvelle, Antoine et
l'orpheline, dans la revue La Parisienne..
). Il ne tarde pas à obtenir une certaine notoriété et participe à
l’émancipation d’un cinéma d’un nouveau genre, plus libre.
Protagoniste d’un mouvement d’idées novatrices, le critique brûle de passer à la pratique. Il realize d´abord deux courts métrages (Une visite, 1954 ; Les Mistons, 1957). En 1958, il est interdit de festival de Cannes, a cause de ses très violentes critiques contre l´industrie française du cinéma.
Protagoniste d’un mouvement d’idées novatrices, le critique brûle de passer à la pratique. Il realize d´abord deux courts métrages (Une visite, 1954 ; Les Mistons, 1957). En 1958, il est interdit de festival de Cannes, a cause de ses très violentes critiques contre l´industrie française du cinéma.
Il écrit et réalise Les Quatre Cents Coups, son premier long métrage, en 1959. Trois de
ses longs métrages sont centrés sur des personnages d´enfants Dans ce premier film, (Les Quatre cents
coups) le cinéaste s’inspire de sa propre enfance (L'Enfant sauvage et L'Argent
de poche, aussi). Salué par la critique et le public, récompensé par
le Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes, Le film participe à
l’émergence de la Nouvelle Vague, un mouvement cinématographique qui bouleverse
les codes du cinéma, et composé en partie de critiques des Cahiers
devenus cinéastes (Jean-Luc Godard,
Claude Chabrol,
Eric Rohmer…).
Le film est également le premier opus de la saga Antoine
Doinel qui sera complétée par quatre épisodes (Antoine et
Colette, 1962 ; Baisers volés,
1968; Domicile
conjugal, 1970 ; L' Amour en
Fuite, 1979). Cette même année son scénario A bout de
souffle est adapté par Jean-Luc Godard,
un cinéaste dont il est très proche avant que des divergences ne les séparent.
« Je fais des films pour réaliser mes rêves
d´adolescent, pour me faire du bien et, si possible, faire du bien aux autres.»
Cinéaste
exceptionnel, François Truffaut est également un homme qui aimait les femmes,
autre de ses influences dans ses oeuvres.
La relation aux
femmes, l'impossible entre éros et thanatos, est le sujet central de la
plupart des films de Truffaut quand il ne s'agit pas de l'enfance. Sept d'entre
eux dressent le portrait d'une femme dont la victime est un héros emprisonné
dans une relation pathologique. L'héroïne est folle
d'amour, folle jusqu'au meurtre, dans La Peau douce,
La Mariée était en noir,
Une belle fille comme moi et La Femme d'à côté. Dans La Sirène du Mississippi,
c'est le héros qui est conduit par sa sirène fatale
au crime passionnel. Dans L'Histoire d'Adèle H., l'érotomanie
de l'héroïne se retourne contre elle même. Seule la grande amoureuse jouée par Fanny Ardant
dans Vivement dimanche! manipule le héros pour
son salut.
« Les jambes des femmes sont comme des compas qui
arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son
harmonie. »
« Aucune femme n'est pareille. Chacune
a quelque chose
d'unique
et d'irremplaçable.
»
Cinéaste autobiographique,
François Truffaut apparaît comme acteur de plusieurs de ses films. Il est le
personnage principal de La Chambre
verte (1978), La Nuit américaine (1973), L'Enfant
sauvage (1970) .
« Qu'on écrive
un roman
ou un scénario, on organise des rencontres, on vit
avec des personnages ; c'est le même
plaisir, le même
travail, on intensifie la vie.
»
Très proche de ses actrices, il
collabore régulièrement avec les mêmes comédiennes, telles que Jeanne Moreau (Jules et Jim, La Mariée était
en noir), Catherine Deneuve (La Sirène du
Mississipi, Le Dernier métro), Nathalie Baye (La Nuit américaine, La Chambre verte) ou
encore Fanny Ardant (La Femme d'à côté, Vivement dimanche !). Cette dernière a d’ailleurs été sa dernière
compagne et restera à ses côtés jusqu'à son décès le 21 octobre 1984, des
suites d’une tumeur cérébrale à seulement cinquante deux ans.
Victime d´une tumeur cérébrale, en mars 1984, il apparaît sous le masque de la maladie dans l'émission Apostrophes que Bernard Pivot lui consacre à l'occasion de la réédition, sous le titre Hitchcock / Truffaut , du livre qu'il avait publié sur son maître en 1966. L'intervention chirurgicale ayant été trop tardive, la mort survient le 21 octobre 1984 à l'hôpital américain de Paris de Neuilly-sur-Seine. Il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise et ses cendres sont déposées au cimetière de Montmartre à Paris.
Victime d´une tumeur cérébrale, en mars 1984, il apparaît sous le masque de la maladie dans l'émission Apostrophes que Bernard Pivot lui consacre à l'occasion de la réédition, sous le titre Hitchcock / Truffaut , du livre qu'il avait publié sur son maître en 1966. L'intervention chirurgicale ayant été trop tardive, la mort survient le 21 octobre 1984 à l'hôpital américain de Paris de Neuilly-sur-Seine. Il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise et ses cendres sont déposées au cimetière de Montmartre à Paris.
Aujourd’hui encore, l’œuvre de
François Truffaut continue d’influencer des générations de cinéastes, que cela
soit à travers ses films mais également par ses écrits (notamment ses célèbres
entretiens avec Alfred Hitchcock). Plusieurs documentaires lui
sont consacrés dont François Truffaut : portraits volés
(1992), François Truffaut, une autobiographie
(TV) (2004) ou encore Deux de la vague (2007), retraçant son amitié
passionnelle et houleuse avec Jean-Luc Godard.
Films notables
Les Quatre Cents Coups
Jules et Jim
La Peau douce
Fahrenheit 451
La Mariée était en noir
Baisers volés
L'Enfant sauvage
Les Deux Anglaises et le continent
La Nuit américaine
L'Argent de poche
L'Homme qui aimait les femmes
La Chambre verte
La Femme d'à côté
Le Dernier Métro.
Jules et Jim
La Peau douce
Fahrenheit 451
La Mariée était en noir
Baisers volés
L'Enfant sauvage
Les Deux Anglaises et le continent
La Nuit américaine
L'Argent de poche
L'Homme qui aimait les femmes
La Chambre verte
La Femme d'à côté
Le Dernier Métro.
Prix et Nomination
- Festival de Bruxelles 1958 : prix de la mise en scène pour Les Mistons
- Festival de Cannes 1959 : Prix de la mise en scène pour Les Quatre Cents Coups
- Oscars 1974 : Oscar du meilleur film étranger pour La Nuit américaine
- Césars 1976 : nomination au César du meilleur réalisateur pour L'Histoire d'Adèle H.
- Césars 1981 : César du meilleur réalisateur pour Le Dernier Métro
- Césars 1981 : César du meilleur film pour Le Dernier Métro
- Césars 1981 : César du meilleur scénario original ou adaptation pour Le Dernier Métro
- Césars 1984 : nomination au César du meilleur réalisateur pour Vivement dimanche !
Goretti M S Deschamps
Nenhum comentário:
Postar um comentário